Nous vivons une époque bouleversée par les défis environnementaux. Il est urgent de repenser nos habitudes pour sauvegarder notre planète. Alors, qu’en est-il de nos cimetières ?
Les dangers environnementaux des pratiques funéraires traditionnelles
Les pratiques funéraires traditionnelles ont, nombreuses fois, été pointées du doigt pour leur impact écologique non négligeable. L’inhumation génère une quantité importante de gaz à effet de serre tandis que la crémation consomme une énergie énorme et libère des dioxines, des substances hautement toxiques. Les plastiques et métaux lourds présents dans le cercueil ou les prothèses médicales du défunt sont également source de pollution.
Exploration de solutions écologiques pour des funérailles durables
Heureusement, nous commençons à entrevoir des alternatives écologiques pour nos défunts. Les cercueils en carton, en bambou ou en osier, biodégradables, sont une excellente solution. Il existe également les urnes funéraires biodégradables pour les cendres.
Les « cimetières naturels », aussi appelés « cimetières verts », se développent, surtout en Amérique du Nord. Dans ces espaces, les défunts sont inhumés sans cercueil dans un linceul biodégradable, les pierres tombales sont remplacées par de simples plaques en bois et les corps ne sont pas embaumés.
La difficile transition vers des funérailles plus respectueuses de l’environnement
Cependant, la transition vers des funérailles écologiques est loin d’être simple. Les cimetières naturels sont encore rares et la législation de nombreux pays ne facilite pas leurs créations. Les pratiques funéraires restent profondément ancrées dans nos traditions et en changer est un processus délicat.
Les dernières volontés du défunt sont également un élément à prendre en compte. Difficile de convaincre quelqu’un ayant toujours imaginé son dernier repos dans un cercueil de chêne de choisir le carton.
Malgré ces obstacles, je pense qu’avec la prise de conscience croissante de l’intérêt à préserver notre planète, la mort écologique va gagner en popularité. A notre échelle, nous pouvons faire pression sur nos représentants politiques pour qu’ils encouragent ces nouvelles pratiques, et nous devons nous informer et éduquer nos proches sur le sujet.
Enfin, nous devons comprendre que l’impact environnemental de nos dernières volontés a une répercussion sur les générations futures, et que des alternatives existent pour un dernier voyage plus écologique.