Nous sommes à l’ère du numérique où nos émotions ne se limitent plus à la vie réelle. La joie, la tristesse, ou encore l’excitation sont autant d’émotions que nous exprimons également via nos écrans. Mais derrière ce fond d’écran se cache une empreinte écologique insoupçonnée.
Investigation : à la découverte du coût écologique du numérique
Il est indéniable que le numérique a rendu notre système de communication plus efficace. Cependant, comme toute technologie, il a un coût pour notre environnement. D’après le think tank, The Shift Project, le numérique serait responsable d’environ 4% des émissions mondiales de CO2. Oui, vous avez bien lu. Mais comment en sommes-nous arrivés là ?
L’empreinte écologique du numérique se traduit par l’énergie consommée par nos appareils électroniques, la fabrication de ces derniers sans oublier leur gestion en fin de vie. Sans surprise, la gourmandise énergétique des data centers, où sont stockées nos données, est considérable. Une autre donnée surprenante concerne notre utilisation du streaming, qui impacte lourdement notre planète.
Analyse : comprendre l’impact écologique des réseaux sociaux
Les émotions numériques que nous partageons sur les réseaux sociaux ont un coût écologique non négligeable. Prenons l’exemple de l’envoi d’un simple email : chaque mail envoyé génère près de 10 grammes de CO2 par an. Vous pouvez donc imaginer le coût écologique si ce calcul est fait pour l’ensemble des utilisateurs d’internet.
Chaque vidéo regardée sur Youtube ou Netflix, chaque photo partagée sur Instagram, chaque tweet envoyé contribue à augmenter notre empreinte carbone numérique. Blade Kotelly, expert en conception de l’expérience utilisateur, nous invite à prendre conscience inévitable : “Chaque clic compte”.
Solutions durables : vers une émotion numérique éco-responsable ?
Faut-il donc arrêter d’exprimer nos émotions numériques ? Pas nécessairement, mais simplement faire preuve d’éco-responsabilité. Moins de streaming, moins de mails, plus d’économie d’énergie sur nos appareils sont autant de gestes simples et efficaces.
De son côté, le secteur numérique tente de se mettre au vert. Des initiatives se multiplient pour réduire l’empreinte carbone des infrastructures numériques. Des géants comme Google ou Facebook annoncent ainsi qu’ils basculeront vers des énergies 100% renouvelables d’ici 2020.
En somme, nous avons tous le pouvoir d’influencer positivement notre empreinte numérique en adaptant nos comportements. Après tout, une émotion, qu’elle soit réelle ou numérique, possède une force incroyable, celle de nous faire changer, évoluer et progresser.